ARS Normandie : « le moustique tigre…En Normandie j’agis ! »

Madame, Monsieur,

Le moustique « Aedes albopictus », également appelé moustique tigre, peut être le vecteur de maladies virales, telles que la dengue, le chikungunya ou le zika. Les symptômes sont le plus souvent bénins (douleurs articulaires, douleurs musculaires, maux de tête, d’éruption cutanée avec ou sans fièvre, conjonctivite…), mais ces virus peuvent provoquer des complications sévères : formes hémorragiques pour la dengue, douleurs articulaires persistantes et incapacitantes pour le chikungunya, anomalies congénitales en cas d’infection par le Zika pendant la grossesse.

L’Agence régionale de santé est chargée de mettre en œuvre les dispositions de lutte anti-vectorielle sur l’ensemble du territoire normand vis-à-vis d’Aedes albopictus. Cette lutte, pour laquelle l’ARS missionne l’opérateur FREDON Normandie, repose sur une surveillance active, grâce à un réseau de pièges, et passive sur la base de l’analyse de signalements citoyens.

Lorsque le moustique est repéré, des mesures de gestion graduées telles que la réalisation d’enquêtes entomologiques, la destruction de gîtes, la mise en œuvre de traitements larvicides… sont mises en œuvre, en lien avec vos services, et adaptées au contexte local.

Depuis les années 2000, ce moustique colonise progressivement le territoire métropolitain. A la suite de la surveillance menée sur la saison 2023, le moustique tigre a été détecté sur cinq secteurs (Calvados, Eure, Manche et Seine-Maritime) et l’Agence régionale de santé Normandie a confirmé pour la première année son implantation dans la région, en Seine-Maritime. Pour éviter qu’il ne s’installe, l’action de tous est essentielle !

Par des gestes simples, il est aussi possible de lutter contre la prolifération du moustique en supprimant tous les endroits et objets pouvant contenir de l’eau stagnante. Si les récipients ne peuvent pas être vidés, l’accès à l’eau doit être supprimé en installant par exemple des moustiquaires sur les cuves d’eau de pluie, du sable dans les coupelles de fleurs, en curant les gouttières ainsi que les regards d’évacuation. Ces pratiques sont indispensables pour éviter ou freiner le développement de cet insecte.

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Affiche 2